Arts et Sciences, Hommes et Dieux
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( Mise à jour de juillet 2017 )
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  Petit Manuel d’Humanité

CAHIER 49 - La Kundalini et les Chakras.
 

MANUSCRIT
ORIGINAL


 
N° 00035434
Tous droits
réservés

Table des Matières interactive.

Introduction et prolégomènes.
Les Sept corps.
La Kundalini.

Les Chakras.
Vidéo et références en ligne.
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La Kundalini et les Chakras.

Introduction

 

 

Les mots "Kundalini" et Chakras" sont des termes issus du sanscrit. Ils relèvent, dans la tradition indienne non orthodoxe, de la doctrine du "Yoga kundalini upanishad". Le Kundalini Yoga fut notamment introduit en Europe par les conférence données par Carl Gustav Jung.  C'est l'une des 22 écoles de traditionnelles de yoga. Il vise à réaliser l'éveil de la conscience par la maîtrise de l'énergie primordiale qui est présente en chaque être humain. C'est elle qui est précisément nommée "kundalini", anciennement Shatki (dans le tantrisme). Elle est représentée sous la forme d'un serpent enroulé trois fois et demi sur lui-même et lové au bas de la colonne vertébrale. La pratique du kundalini yoga conduirait à l'éveil de la Kundalini et constituerait la voie royale pour parvenir à l'extinction du cycle des perpétuelles réincarnations. Le déploiement de la Kundalini conduirait à l'éveil spirituel et à la plus haute conscience de soi. La force vitale (ou divine) de la kundalini éveillée monterait la long de la colonne vertébrale depuis le sacrum jusqu'à la fontanelle en harmonisant un à un chacun des sept chakras rencontrés.  Les Chakras (roues ou disques) désignent dans cette tradition des centres spirituels ou points de jonction énergétiques  localisés dans le corps. Il y aurait sept chakras principaux situés sur la colonne vertébrale et des dizaines milliers de chakras secondaires ailleurs. On peut visualiser ces centres énergétiques comme des fleurs ou des roues attachées à cet axe central et les considérer comme de véritables instruments énergétiques, générant leurs propres fréquences et tournant plus ou moins rapidement, le plus lent étant celui du bas, le plus rapide celui de la couronne. Chaque Chakra contrôlerait certaines fonctions spécifiques dans l’existence physique (sens, parties et fonctions du corps, glandes endocrines) énergétique, émotionnel, psychologique, mental et spirituel, et se trouverait en relation vibratoire avec un élément, une couleur, un son, un Mantra, une note de musique, des huiles essentielles, des minéraux, une planète, un métal. On distingue ainsi (de haut en bas) les principaux chakras et leurs rôles. Rappelons ici, qu'en principe, la kundalini monte de bas en haut.

7 Chakra Sahasrara ou chakra de la couronne chakra, (au dessus de tête) :
« chakra 1000 rais », conscience, divinité, rapport avec Dieu.
6 Chakra Ajna ou chakra du troisième œil, (au centre du front, entre les yeux) : « chakra des savoirs », Pardon, intelligence, intuition, vision, rêves, perception, discernement.
5 Chakra visuddha ou chakra de la gorge (sur la gorge, ou l'épine cervicale) :  « chakra extraordinairement pur », Communication, expression.
4 Chakra Anahata ou chakra du coeur (au niveau du coeur, des poumons, de l'épine thoracique, des bras et des mains) : « chakra indestructible », Courage, compassion, amour, rémission, rapports avec l’Art.
3 Chakra Manipurakaou chaka du plexus solaire (sur le plexus solaire, à la colonne lombaire) :  Paix, estime, confiance en soi, énergie, transformation.
2 Chakra Svadhisthana ou chakra sacré (au sacrum, aux hanches, à l'os pubien) : connaissance,mouvement, vitalité, créativité.
1 Chakra  muladhara ou chakra de base (au perinée, aux jambes et aux pieds) :
 « chakra racine », Innocence, sagesse, confiance, sûreté.

 

Prolégomènes

  

Malgré l'intérêt conceptuel ou eidétique que peuvent susciter les théories présentées, il est important que le lecteur garde en éveil tout son sens critique. Sachez, par exemple, que la mythologie védique du Yoga semble associer la glande pinéale tantôt au "Chakra Ajna" (souvent assimilé au 3ème œil), tantôt au "Chakra Sahasrara" ou (chakra de la couronne), situé au sommet du crâne. Or, la fonction de la glande pinéale fut fort tardivement identifiée. Cette difficulté explique sans doute les nombreuses spéculations physiologiques autant que métaphysiques qui ont entouré son rôle supposé dans la pensée.

René Descartes considérait qu'elle était "le siège" de l'âme, et cette affirmation a influencé bien des pensées métaphysiques et religieuses ; cela reste même vrai aujourd'hui. Descartes croyait, entre autres idées quant à son rôle, que la glande pinéale était le seul organe cérébral à n'être pas conjugué, c'est-à-dire à n'être pas formé d'un couple d'organes symétriques par rapport au plan sagittal. Les outils d'examen ont progressé, le rôle de l'organe est mieux connu, et les études histologiques actuelles montrent que la glande pinéale est bien un organe conjugué dont les deux hémisphères ont presque fusionné.

Rappelons ici que Descartes professait ardemment un dualisme substantiel distinguant la nature spirituelle de l'âme, (la res cogitans), opérant dans le champs de ce qu'il appelait "la pensée", et la nature physique du corps, (la res extensa), définie par une notion géométrique "d'étendue". Dès lors que Descartes a écarté cette distinction (qu'il estimait cependant fondamentale), en tentant de localiser l'âme dans sa liaison avec le corps, son argumentation s'est ultérieurement affaiblie et il apparut qu'il s'était trompé.

Les développements suivants exposent des théories spiritualistes fondées sur la localisation de la plupart des aptitudes et capacités transcendantes humaines dans des organes conceptuels précisément décrits qui ont cependant bien moins d'évidence existentielle que la pinéale de René Descartes. Il appartient à chaque lecteur d'user de ses propres facultés de discrimination et de sérieusement méditer sur le sujet pour déterminer s'il peut accepter de croire, ou non, en la réalité des représentations exposées.

 

Les sept corps
 


 

Les chakras sont des organes suprasensibles qui appartiennent au corps astral. Selon la théorie occultiste du Septénaire, vulgarisée par les Théosophes dès la fin du 18e siècle, le corps astral est l'un des sept corps dont les êtres humains sont constitués. Superposé au corps physique et au corps éthérique, il se compose de forces et de substances empruntées au plan astral. Perceptible grâce à la vision clairvoyante ou troisième œil, ce corps entoure les êtres vivants et il est animé d'une sorte d'aura parcourue de courants colorés et lumineux qui reflète leur état psychique. Dans l'hindouisme, dans certaines Upanishad, dans le Yoga et dans le Védânta, en particulier, il est fait mention de plusieurs "fourreaux", "gaines", "enveloppes" (koshas) constituant divers "corps". Selon la philosophe néoplatonicienne, en particulier chez Jamblique (vers 320) et Proclos, l'être humain a trois constituants : le corps, les «véhicules, enveloppes ou tuniques» (okêmata), de nature éthérée (l'éther du ciel), ou astrale (les souffles des planètes, Soleil, Lune, etc.),  et enfin l'âme, qui est pur esprit. Rappelons qu'Helena Blavatsky, Annie Besant  et d'autres auteurs de la Société Théosophique ont présenté divers schémas du septénaire humain. Dans La Clé de la Théosophie, afin de décrire la double nature mortelle et immortelle de l'homme, Helena Blavatsky, fait référence à la conception platonicienne de l'âme en trois parties (Noüs,  Psyché, Soma) et à la constitution septénaire comme étant un déploiement de cette conception ternaire. La Clé de la Théosophie la met en correspondance avec les quatre éléments (terre, eau air, feu) et les quatre règnes. Le septénaire se divise donc en deux groupes : un ternaire ou triade (triangle) qui représente la partie atemporelle, divine et transcendante en l'Homme, et un quaternaire (carré) qui représente la partie mortelle et matérielle.



Constitution septénaire de l'homme selon les Théosophes
 

La Théosophie postule un principe éternel qui est toute chose et tout être, présent en toute chose et tout être. L’univers en est la manifestation, comme Esprit et Matière, l’un et l’autre étant les deux pôles opposés du principe unique inconnu. Ils coexistent mais ne peuvent être séparés l’un de l’autre. En se manifestant, l’Esprit-Matière se différencie sur sept plans, la substance y étant toujours la même mais se densifiant d’un plan à l’autre. Ainsi compris, l’univers entier est vivant, conscient et intelligent sur tous les plans, bien qu’obscurci au niveau le plus bas. L’homme est donc un esprit enfermé dans la matière, (spirituelle en essence). Il est une image en miniature de l’univers qui se manifeste lui même en sept différenciations. L'homme peut être décrit comme un être septuple. Âtman, l'Esprit, se tient au sommet, puis, au plus près de l’esprit, vient l’âme spirituelle, Buddhi, qui est relié à Manas, le mental. Ces trois principes supérieurs constituent la véritable trinité pensante impérissable, l’entité humaine réelle, vivant ici bas dans les véhicules appropriés. En dessous de cette trinité, il existe une quaternité plus dense, ordonnée en qualité, le plan des désirs et des passions, partagé avec le règne animal, puis la vitalité brute, qui se manifeste comme énergie et mouvement. Plus dense encore, le double ou corps astral qui est le plan ou modèle du corps physique qui règle son organisation biologique et assure son apparence. Enfin, on trouve le corps physique, perceptible aux sens. Ces quatre principes inférieurs (désirs, vitalité, corps astral et corps physique) constituent la partie transitoire, périssable, de l’homme, l'instrument abandonné à la mort puis reconstruit dans les réincarnations. C’est la trinité permanente qui constitue l’homme réel, l’individualité qui passe en acquérant de l’expérience à chaque nouvelle naissance, l'unité Âme-Esprit vivante.

De la "Vie Une" émanent les sept rayons, les sept champs de la manifestation divine 

Alice Bailey a explicité dans " Un Traité sur les Sept Rayons", ce concept des sept champs de manifestation divine qu'Héléna Blavatsky a introduit dans la Théosophie sous l'appellation de rayons. Leur cosmologie en donne une explication fort complexe que l'on peut tenter de résumer comme suit. En tant que partie du Plan divin initial, la "Vie Une" était en quête d’expansion. A l’origine, cette "Vie Une" s’exprimait sous les trois aspects de Vie, Qualité et Apparence, ou bien (Monade, Âme et Personnalité) ou encore (Volonté, Amour et Intelligence). Les sept rayons constituent la différenciation initiale de cette triplicité divine. Á partir des trois rayons majeurs, quatre rayons mineurs sont émanés pour révéler la nature septuple de la divinité. Cependant, et c'est là un point fondamental, les sept émanations, issues du noyau énergétique originel, sont sept aspects en interrelation permanente d’un même tout. « Chacun des rayons majeurs enseigne une forme de vérité à l’humanité, qui est son unique contribution », écrit Alice Bailey, « mais c’est uniquement au niveau de leur combinaison, que nous comprenons vraiment la nature de l’Unique, de la Divinité ». Le développement ultérieur de la doctrine a pu apparaître comme un système construit autour du nombre sept. Certains commentateurs ont ironisé en disant que les Théosophes étaient tombés amoureux du chiffre sept. Il semble que les Théosophes aient pu s'inspirer de la structure sensible du monde ou de la cosmologie occulte antique, (tels les védantas) ou même des sept Esprits devant le Trône de Dieu décrits dans l'Evangile de Jean. Remarquons ici que les scientifiques modernes qui décrivent un univers fractal, homologue à lui même à tous les niveaux, conçoivent un système assez semblable à celui des Théosophes. Le fondement n'est pas le choix du nombre, mais essentiellement l'affirmation de l'interaction permanente des multiples aspects de la manifestation divine. Tout acte engagé l'est à tous les niveaux.

La base, c'est l'interaction permanente de tous les aspects de la manifestation divine, à tous les niveaux.

Les chakras sont des organes suprasensibles invisibles et cependant comparables à des fleurs de lotus. Ils appartiennent au corps astral qui est le plan, le double et le modèle du corps physique dont il règle l'organisation biologique et le fonctionnement apparent. La plus ancienne mention connue des chakras se trouve dans les dernières Upanishad (plus spécifiquement, le Brahma Upanishad et le Yogatattva Upanishad). Les "chakras" ("roues" en sanskrit) y sont décrits comme étant nos centres énergétiques, et ils sont à la base de la médecine ayurvédique qui les a nommés "nadis" et en dénombre symboliquement soixante douze mille, répartis sur tout le corps. Il y aurait cependant sept chakras majeurs, décrits comme une colonne lumineuse (colonne d'argent)  montant de la base de la colonne vertébrale jusqu'au sommet de la tête. On les associe à certaines couleurs et autres éléments. Selon la tradition indienne, l’énergie circule d’un chakra à l’autre par des canaux invisibles. Il existe un  canal central, appelé "sushumna" dans les textes védiques. C'est l'axe qui traverse et alimente les chakras majeurs. La sushumna est accompagnée de deux autres canaux qui montent en s'enroulant en spirale autour d'elle, comme figuré par le Caducée, le pingala nadi, ou suryanai, le canal de Soleil, et le ida nandi ou chandrani, le canal de Lune. Ils représentent la bipolarité de l'être. Le souffle vital, remontant du périnée au sommet de la tête, se concentrerait en tourbillonnant dans le sens des aiguilles d’une montre au passage de chacun des chakras qui sont couramment décrits comme des organes vivants. Ils auraient pour fonction la régulation de « l'énergie » entre les différentes parties du corps, et entre le corps, la terre et l'univers, et, en raison de l'interaction fondamentale entre les sept corps, ils seraient liés à la santé et au comportement de l'individu. Il y aurait donc une relation effective entre les chakras du corps astral et le corps physique, et cette relation que le travail spirituel voudrait tenter de sublimer.

  

Image
 

La Kundalini
 


 

Depuis la nuit des temps, les anciennes religions asiatiques évoquent une force mystique appelée "Kundalini Satki". Elle est définie comme une énergie primordiale, vitale ou divine selon les auteurs. Le terme sanskrit  Kundalini signifierait « enroulé en spirale ». la Kundalini est d'ailleurs communément décrite sous la forme d'un serpent enroulé trois fois et demi sur lui même et situé au bas de la colonne vertébrale, dans la région du sacrum. Dans les représentations dont nous disposons, on observe cependant que le nombre de spires comme l'orientation peuvent différer ce qui semble montrer que ces détails importent assez peu. La Kundalini peut aussi être localisée ailleurs, parfois à l'extérieur de la figure humaine, et elle est souvent associée à une représentation du soleil ou de la lune. Le serpent qui symbolise la Kundalini, en tant qu'énergie primordiale ou divine, ne doit pas être confondu avec d'autres symboles, serpentins par pure analogie, qui représentent les canaux par lesquels l'énergie circule dans le corps. Rappelons que, selon les textes védiques, il existe un canal central, appelé "sushumna" qui va du sacrum au sommet du crâne, et qui est accompagnée de deux autres canaux qui montent en s'enroulant en spirale autour de lui comme dans le Caducée. La Kundalini Satki, énergie primordiale, vitale et divine, est évidemment unique par essence. Les chercheurs pensent souvent qu'ils doivent s'efforcer d'éveiller leur Kundalini, mais il faut bien comprendre que la Kundalini, n'est jamais vraiment endormie quand elle est l'énergie primordiale, la "chetana" qui anime le corps vivant. Elle est alors appelée "prana-shakti". Lorsque l'on parle d'éveil, il s'agit d'un changement du degré d'activité par lequel l'énergie dispensée va passer du niveau qui assure simplement les fonctions vitales ordinaires à un niveau plus élevé qui impliquera une évolution des sept corps en raison de l'interaction permanente des multiples aspects humains dans l'unicité de la manifestation divine. Par ce changement la "chetana" change de rôle, et de "prana-shakti" devient "Kundalani". Signalons ici que la méthode initiatique du Christianisme ésotérique de Van Rijckenborgh mobilise trois kundalinis, (coeur, bassin, tête).

Diverses représentations serpentines de la Kundalini avec un nombre variable de spires

Ci-dessus, les représentations de la Kundalini sont en interaction avec un personnage

Dans certains textes anciens, la Kundalini est appelée le «Cœur», et il est important de méditer sur ce point. Comme le coeur physiologique remplit une fonction centrale dans le corps physique, la Kundalini éveillée irrigue d'une façon comparable l'ensemble dans lequel elle opère.  De nombreux prétendus guides spirituels proposent des méthodes actives pour éveiller la Kundalini, ce qui signifie en fait apprendre à forcer la "prana-shakti" à changer de nature, ceci par des exercices méditatifs, des disciplines ou des pratiques particulières du yoga. Si l'on y réfléchit, il semble pourtant que cet acte soit presque sacrilège puisqu'on use des outils du corps physique pour contraindre ceux d'un niveau supérieur. Je ressens là, quelque part, un mystérieux danger, comme un tigre féroce aux aguets. Sur ce point aussi, il faudrait longuement réfléchir. La Kundalini doit pouvoir s'éveiller par elle même lorsque les conditions nécessaires sont en place, et monter alors librement pour effectuer son travail de sublimation des chakras. Son identification au cœur de l'être intérieur revêt ici, me semble-t-il, une importance particulière. La véritable préparation est celle de son accueil, et cela implique que la préparation soit accomplie en liaison avec la triade supérieure, et donc dans le mental, Manas. Ainsi, l'accueil de la Kundalini pourra être préparé dans la compréhension la plus intime de ce qui doit être réalisé, (par la connaissance éclairée, au sens gnostique du terme), et l'acceptation consciente de tout ce que cela implique, tout autant pour l'individu en évolution lui même que pour celle de l'humanité entière et de l'Univers avec lesquels il est en interaction permanente à tous les niveaux. Cela veut dire permettre à la force créatrice universelle de passer par le soi en transcendant l'actuelle nature humaine. Alors, de lune qu'elle était éclairant faiblement de ciel de la conscience ordinaire, peut être la Kundalini montera-elle dans sa propre liberté, comme un soleil de lumière illuminant tout l'être dans un flot débordant de paix, de joie, d'amour et de liberté.

  

La Kundalini lovée telle un serpent sur l'épine dorsale

Les chakras

 

 

Les chakras sont des organes suprasensibles invisibles qui appartiendraient au corps astral, qui est le double et le modèle du corps physique dont il règle l'organisation et le fonctionnement, et qui est l'enveloppe du corps éthérique (ou corps vital). Les "chakras"  régulent la circulation de l'énergie dans le corps astral. Ils communiquent entre eux et existent en grand nombre, répartis sur tout le corps astral. On décrit sept chakras majeurs, alignés de la base de la colonne vertébrale jusqu'au sommet de la tête. Comparables à des fleurs de lotus, on les associe généralement aux sept couleurs du spectre (dont l'indigo qui a été inventé par une poète français pour composer un bel alexandrin), et on les hiérarchise en relation avec leurs fonctions associées, qualités et défauts. On identifiera donc, de bas en haut, les quatre Chakras de l'existentiel surmontés des trois de l'essentiel, à savoir : 1 / Au périnée, jambes et pieds, « le Chakra racine, chakra muladhara ou chakra de base », de couleur rouge, associé à l'innocence, la sagesse, la confiance, et la sûreté mais aussi aux besoins du corps physique et à ses caractéristiques négatives telles la passion ou la luxure. 2 / Au sacrum, aux hanches, à l'os pubien, « le Chakra sacré, chakra Svadhisthana », de couleur orange, associé à la connaissance, au mouvement, à la vitalité, et à la créativité et négativement à la colère, la menace, et la haine. 3 / Sur le plexus solaire, et à la colonne lombaire, « le Chakra du plexus solaire ou Chakra Manipurakaou », de couleur jaune, associé à la paix, à la générosité, à l'estime de soi, à la confiance, à l'énergie et la transformation et à ses opposés, la peur, la cupidité. 4 /Au niveau du coeur, des poumons, du thorax, des bras et des mains, « le Chakra du coeur aussi dit Chakra indestructible, Chakra Anahata », de couleur verte, associé au courage, à la compassion, à l'amour, à l'indulgence et aux rapports avec l’Art et tous les défauts correspondants. Remarquez que ce chakra du cœur est en contact direct avec les chakras de la triade essentielle.

Les
sept
Chakras
Violet - Chakra de la couronne
Indigo - Chakra du savoir
Bleu - Chakra de la gorge
Vert - Chakra du coeur
Jaune - Chakra du plexus
Orange - Chakra sacré
Rouge - Chakra racine
Les chakras du ternaire essentiel Les chakras du quaternaire existentiel
L'alexandrin des sept couleurs
 « Violet, indigo, bleu, vert , jaune, orange et rouge »

Au dessus des quatre chakras de la quaternité existentielle, et dans le même alignement vertical, on situe les trois chakras de la triade essentielle : 5 / Sur la gorge, ou l'épine cervicale, « le Chakra de la gorge dit Chakra extraordinairement pur, Shakra visuddha », de couleur bleue, associé à la paix, la volonté, l'action, la communication et aux facultés d'expression,mais aussi à la jalousie, l'abus de pouvoir. 6 / Au centre du front, entre less yeux, « le Chakra des savoirs ou chakra du troisième œil, Chakra Ajna », indigo, associé au pardon, à l'intelligence, à l'intuition, àla sagesse, à la vision et aux rêves, à la perception et au discernement, et à l'orgueil et l'arrogance. 7 / Enfin, au dessus de la tête, « le Chakra de la couronne ou chakra des 1000 rais, Shakra Sahasrara », violet, associé à la conscience, à la liberté, à l'infini à la divinité, et aux rapport avec Dieu sans aucune association négative. Au sein de cette triade  se tiennent  Âtman, l'Esprit, au sommet, puis Buddhi, l’âme spirituelle reliée au mental, Manas, les trois principes qui constituent la véritable entité humaine impérissable, vivant actuellement ici bas dans ses véhicules  appropriés. Chez les Théosophes, Annie Besant et plus particulièrement Charles Webster Leadbeater (dans son livre " Les chakras - Centres de force dans l'homme") ont théorisé le rôle des différents chakras ainsi que la transformation effectuée par l'éveil et la montée de la  Kundalini.  L'homme, nous dit Annie Besant,  est l'être dans lequel, quelle que soit la partie de l'univers qu'il habite, l'Esprit le plus élevé et la matière la plus basse sont unis par l'intelligence. C'est donc à ce niveau qu'il faudra séduire "prana-shakti" pour qu'elle devienne "Kundalani", le cœur de l'Homme-Âme. Pour cela, il faut, par l'amour, la méditation et la prière, purifier le temple mental de la violence et de l'inflation de l'ego (qui se manifeste d'ailleurs dans la dangereuse volonté de forcer l'éveil de la kundalini).

C. W. Leadbeater, dans son livre, émets de vives inquiétudes quant au danger extrême de cette imprudence, "Je mets très solennellement en garde, dit-il,  tous les étudiants contre un effort quelconque tendant à éveiller ces énergies formidables, sauf sous une direction expérimentée ../... Cette force est une réalité formidable, l'un des grand principes de la nature. Je l'affirme avec toute l'insistance possible, ce n'est pas un jouet ; ce n'est pas une question dont on puisse s'occuper à la légère ../.. Le vieil aphorisme demeure vrai : "Cherchez d'abord le royaume de Dieu et Sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît".Voici la conclusion du livre, que je crois utile de vous faire partager : La conscience de l'homme ordinaire  ne peut encore employer la matière atomique pure, ni dans le corps physique, ni dans le corps astral ; normalement il lui est donc impossible de communiquer consciemment et à volonté entre les deux plans. La vraie manière d'y parvenir est de purifier les deux véhicules jusqu'à ce que la matière atomique étant complètement vitalisée dans chacun, toutes les communications puissent emprunter cette route. Dans ce cas le réseau conserve au plus haut point sa position et son activité sans faire désormais obstacle à une communication parfaite ; en même temps il continue à jouer son rôle particulier, celui d'empêcher tout contact étroit entre des sous-plans inférieurs qui ouvriraient le passage à toutes sortes d'influences indésirables. Voilà pourquoi l'on nous adjure toujours d'attendre, pour développer les facultés psychiques, le moment où elles se manifesteront naturellement, en conséquence du développement de notre caractère ; l'étude de ces centres de force nous en donne l'assurance. Telle est l'évolution naturelle ; c'est la seule méthode sûre, car elle permet à l'étudiant de recueillir tous les avantages et d'éviter tous les dangers. Ce Sentier, nos Maîtres l'ont suivi  jadis ; c'est donc aujourd'hui celui que nous devons suivre.".

  


 

Remarquez que l'orant repose sur la peau du tigre intérieur qu'il a vaincu

 

 

Commentaires et liens divers.

 

Belle vidéo sur l'éveil de la kundalini

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