
La planète bleue
Voici, vue de l'espace, la Terre, notre merveilleuse
planète bleue. Voyez aussi le rayonnement, la couronne lumineuse
de notre astre central, le Soleil, vu de la Terre, masqué par la
Lune au cours d'une éclipse totale. Pour nous, la Terre et le
Soleil sont les deux grandes sources de la vie. C'est pourquoi
les hommes les ont souvent divinisées sous des images diverses
en leur attribuant la puissance génératrice. |
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Il est intéressant de rapprocher ces connaissances modernes de l'idée
que les anciens Égyptiens se faisaient de la Terre et du Ciel.
Nous voyons ci-dessous la Dieu-Sol, Geb, masculin, étendu sous
la Déesse-Ciel, Nout, féminine, au ventre constellé d'étoiles.
Ils seraient les parents de tous les vivants. Le grand dieu
solaire fondamental, Ré, s'irrita de leur étreinte permanente,
et les sépara en interposant le Dieu-Air, Chou, leur père. Des
mythes analogues existent dans toutes les religions. |
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La Terre des Égyptiens
De
façon très surprenante, l'image de droite montre la Terre sous
la forme d'un globe entouré du ciel, ce qui laisse à penser que
la conceptualisation du Monde, il y a 4000 ans, n'était pas
aussi naïve qu'on l'imagine. |
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Les "Réplicateurs"
La science imagine que des molécules
chimiques particulières, douées aléatoirement d'une étonnante
capacité de réplication, ont été placées dans des sources
thermales en présence d'argiles jouant le rôle de catalyseurs.
Elles se seraient alors multipliées. Par le jeu de la sélection
naturelle, les premières cellules closes, autoreproductrices,
seraient alors apparues. Il y a d'autres hypothèse dont celle
d'une origine extraterrestre qui reporte le problème vers
d'autres causes, en d'autres temps et d'autres lieux. Les
religions envisagent l'action d'un Dieu créateur tantôt
intérieur tantôt extérieur à l'univers matériel. |
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Á gauche, l'image d'une variété
d'acide aminé vue au microscope à polarisation, avec un énorme
grossissement.
Á droite, un
modèle tridimensionnel d'un fragment de chromosome dans lequel
les molécules d'ADN inscrivent en spirale toutes les
informations codées permettant la construction des corps, y
compris les appareils nécessaires à l'intelligence et à la
spiritualité humaines.
Mystérieusement, ce langage codé est parfaitement
compris par l'immense variété des cellules constituant tous les
organismes terrestres. |
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Les cellules immortelles
La science envisage que , par un miracle étonnant, les
cellules originelles se soient continûment démultipliées et
transformées, sans jamais mourir, jusqu'à constituer tous les
vivants actuels. Le fil ténu, si fragile de la vie, aurait traversé
des milliards d'années de dangers immenses et des catastrophes
innombrables, alternant de la forme germen, (cellules
reproductives) à la forme soma, (cellules corporelles), jusqu'à
chacun de nous, maintenant doté de conscience. |

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- Voyez à gauche et en haut, des images de cellules
végétales, et en dessous, de cellules animales. Il y a au moins 75 trillions de cellules
dans un corps humain, (soma). Cette énorme quantité provient des
deux seules cellules sexuées issues de nos deux parents,
(germen).
- Les unicellulaires asexués des origines se reproduisaient par scissiparité. Ils
étaient potentiellement immortels, mais ils évoluaient très
lentement. Lorsque les protéines s'épuisèrent, la Vie changea de
système et inventa la sexualité et la mort. La grande et
terrible loi du Monde devint alors la dévoration généralisée, "Manger pour n'être pas mangé".
- Ci-contre, en bas et en violet, une paramécie dévore, après
l'avoir enveloppée, une
proie minuscule que l'on distingue à droite et en haut.
La danse du Volvox
- Ci-dessous, un Volvox danse
pour vous, sous l'œil grossissant du microscope. Cette
minuscule algue
unicellulaire, extrêmement simple, est très connue parce qu'elle
semble précisément marquer la transition entre les
êtres unicellulaires et les êtres multicellulaires. C'est à ce niveau
qu'apparaît la spécialisation de la fonction reproductrice,
l'amorce de la construction de corps complexes, et aussi, la
programmation de la mort.
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