14 Lais Bretons de Marie de
France - (316 pages)
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Les romans de
chevalerie des anciens Gallois et des Bas Bretons
semblent avoir fourni à
Marie les différents sujets de ses Lais.
Les productions de ces peuples furent l'objet de
ses lectures avant qu'elle ne les transcrivit.
Elle dit avoir mis en vers des sujets qu'elle
avait entendu conter ou simplement réciter il y
avait longtemps ; peut être qu'en les rimant, elle
les corrigeait, les changeait, et quelquefois même
elle les continuait différemment.
Les traductions proposées dans ce livre sont
tirées de l'ouvrage de 1820 de Monsieur B. de
Roquefort qui présente en deux volumes l'œuvre
complète de Marie de France. Le premier tome
contient quatorze lais, entièrement traduits. Le
second tome contient cent trois fables inspirées
d'Esope, ainsi que le conte chrétien de saint
Patrice, dont les traductions sont partielles.
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Les "Lais" sont des longs poèmes composés entre
1160 et 1180. Il semble qu’à l’époque, ils étaient
chantés. Seul, le manuscrit Harley 978 contient
les douze lais. La langue utilisée est un dialecte
anglo-normand, parlé en Normandie et en Bretagne
continentale, (ainsi qu'en Grande Bretagne depuis
sa conquête par Guillaume le Conquérant). Marie de
France semble être issue d'une famille noble
d'Île de France et aurait été reçue en tant
qu'artiste à la cour du roi Henri II de
Plantagenêt, (promoteur probable de la "Geste
Arthurienne"). Ces textes sont en principe dans le
domaine public. Nous essayons de les proposer dans
une forme pratique pour en faciliter l'accès très
intéressant et enrichissant dans l'étude des
langues française et anglaise. On trouvera dans
notre ouvrage les lais suivants en anglo-normand
accompagnées de leur traduction en français
Lai de Guigemar
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Lai d'Equitan
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Lai du Fresne
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Lai du Bisclavret - Lai de Lanval et
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Lai des deus Amanz
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Lai de Yonec (ou Ywenec)
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Lai du Laüstic (Rossignol)
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Lai de Milun
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Lai du Chaitivel
(ou du malheureux)
Lai du Chevrefoil - Lai d'Eliduc. |
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NDLR - L'édition de 1820 de
l'ouvrage de B. de Roquefort contenait quatorze
lais avec leurs traductions en français d’époque.
On y trouvait donc deux autres lais que l'auteur
certifiait être l'œuvre de Marie de France, le Lai
de Graelent, qui présente des analogies avec le
Lai de Lanval, et dont l'auteur est aujourd'hui
incertain, et le Lai de l'Espine, dont Monsieur
Gervais de la Rue pense qu'il pourrait avoir été
écrit par Guillaume-le-Normand. Monsieur de
Roquefort contestait formellement ces thèses. Pour
rendre intégralement le contenu et la portée de
l'ouvrage de Mr B. de Roquefort, nous donnons les
textes de ces deux lais et leurs traductions dans
la même forme que les douze précédents. |
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