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Le Shintoïsme

Dr. Timothy Hoare

Associate Professor of Humanities & Religion
Johnson County Community College -Kansas City

Some Basic Concepts in Shinto

Article original

History and Development

The word "Shinto" is derived from the Chinese terms shen and tao, which translate roughly as "the way of the gods." The traditional Japanese term is kami-no-michi, which also means "the way of the gods."  At its most fundamental level, Shinto refers to the spiritual consciousness and ritual practices that are indigenous to the people of Japan. While it embraces a wide variety of beliefs and practices, Shinto neither acknowledges a founder nor adheres to a particular creed or doctrine. Now along with this, it must also be said that the Japanese have no particular formal word for "religion" in and of itself.  In a sense, then, what people do, ritually speaking, is simply what they do.  The Japanese word matsuri means "rites" or "festivals."  From ancient times, many of these rites became associated with the royal family or imperial household as the spiritual mediators between the temporal and eternal realms.  Through this association, the term matsuri-goto (literally, "affairs of spiritual festivals") came to refer to "government" as a whole, and continues to mean this today.  

Quelques concepts basiques du Shinto

Ma traduction personnelle

Histoire et Développement.

Le mot "Shinto" est dérivé des termes chinois shen et tao, qui signifient approximativement "chemin vers les dieux." Le terme japonais traditionnel est kami-no-michi, qui signifie également "le chemin vers les dieux." À un niveau plus fondamental, l'appellation Shinto se rapporte à la conscience spirituelle et aux pratiques rituelles qui sont propres au peuple du Japon. Quoiqu'il embrasse une grande variété de croyances et de pratiques, le Shinto ne reconnaît aucun fondateur ni n'adhère à aucune foi particulière ni à aucune doctrine. Il faut savoir que les Japonais n'ont aucun mot formel particulier pour signifier la "religion" en soi. La définition des activités rituelles des gens passe donc simplement par la description de ce qu'ils font. Le mot japonais matsuri signifie "rites" ou "festivités." Traditionnellement, de nombreux rites furent associés à la famille royale ou à la maison impériale en tant que médiateurs spirituels entre les royaumes temporels et éternels. Par cette association, le terme matsuri-matsuri-goto (littéralement, "affaires des festivités spirituelles") en est arrivé à s'appliquer globalement au "gouvernement" en général, et il continue à signifier cela aujourd'hui.

The arrival of Buddhism from China (via Korea) in the sixth century CE marked the first use of the term kami-no-michi. It distinguished native religion from those brought in by Chinese/Korean missionaries. Prior to this introduction, Japanese religious consciousness centered around a vast mythology of creation stories about the origin of the islands of Japan, indigenous occult forces or energies called kami, as well as a great reverence for ancestors and the well-being of their spirits. But the Chinese traditions of Confucianism, Taoism and Mahayana Buddhism nevertheless had a profound and lasting effect on Japanese civilization. Having no written language of her own, Japan adopted the Chinese script, as well as much of China's artistic heritage. Being a feudal culture, Japan adopted certain aspects of Confucian thought and ethics (e.g., the Five Constant Relationships). Ancestor worship had always been practiced in Japan; therefore, the Confucianist/Taoist concept of filial piety was embraced as well. As far as Mahayana Buddhism was concerned, its wide array of Buddhas and Bodhisattvas were, to the Japanese, simply revelations of the kami to the Chinese (and to the Indians before them).

L'arrivée du bouddhisme provenant de Chine (par l'intermédiaire de la Corée) au sixième siècle provoqua la première utilisation du terme kami-no-michi. Il permit de distinguer la religion indigène des apports faits par les missionnaires chinois et coréens. Avant ces introductions, la conscience religieuse japonaise était centrée sur une vaste mythologie et sur des légendes relatives à la création et à l'origine des îles du Japon, ainsi que sur des forces occultes indigènes, ou des énergies, appelées kami. Elle impliquait aussi une grande vénération des ancêtres et le souci du bien-être de leurs âmes. Cependant, les traditions chinoises marquées de bouddhisme, de confucianisme, de Taoïsme, et par le Mahayana, ont eu un effet profond et durable sur la civilisation japonaise. N'ayant aucune langue écrite propre, le Japon adopta l'écriture chinoise ainsi qu'une grande partie de l'héritage artistique de la Chine. De culture féodale, le Japon épousa certains aspects de pensée et d'éthique confucéennes (par exemple, les cinq rapports constants). Le culte des ancêtres avait toujours été pratiqué au Japon, et donc le concept confucéen et taoïste de la piété filiale fut facilement accepté. En ce qui concerne le bouddhisme de Mahayana, son grand nombre de Bouddhas et Bodhisattvas était simplement considéré par les Japonais, comme la révélation des kami aux Chinois (et aux Indiens avant eux).

In the early eighth century CE, the Kojiki was created. The Kojiki, or "Chronicles of Ancient Events," was compiled in response to this cultural and religious influx of Chinese ideas. The Kojiki is the primary textual source for the mythological background of Japanese culture, as well as the very origins of Japan itself The development of this text was (and is) a major component in the foundation of Japanese cultural heritage and religious identity.

Au début du huitième siècle, le Kojiki apparut. Le Kojiki, ou "chroniques des événements antiques," fut rédigé en réponse à cet afflux culturel et religieux des idées chinoises. Le Kojiki est le texte source fondateur du fond mythologique de la culture japonaise en ce qui concerne les origines mêmes du Japon. Le contenu de ce texte fut (et demeure) un composant majeur des fondations de l'héritage culturel japonais et de son identité religieuse.

Also by the eighth century CE, the distinctions between kami-no-michi and the foreign religions began to fade into something of a syncretistic union. Similar to what took place in China, the Japanese began to see the mundane activities of day-to-day life as being the domain of Shinto, while the concerns of the afterlife were served by Buddhism. One could, in effect, live with a foot in each world. In contrast to its very name, kami-no-michi had lost its distinctive identity.

En outre, vers le huitième siècle, les distinctions entre le kami-no-michi et les religions étrangères commencèrent à se dissoudre dans une unité syncrétiste assez floue. De la même façon que cela s'était produit en Chine, les Japonais se mirent à situer les évènement occasionnels et ceux de la vie quotidienne dans le domaine de Shinto, alors que les soucis de la vie après la mort relevaient du Bouddhisme. On pouvait alors, en effet, vivre avec un pied en chaque monde. Contrairement à son nom même, le kami-no-michi avait perdu son identité distinctive.

But by the seventeenth century, Shinto experienced a marked revival. During this time (the Tokugawa period: 1600-1868), the Japanese were unified by disciplined military leaders who sought to isolate Japan from the cultural influences of the outside world. As Shinto beliefs and practices were native to Japan, they received official support from the national government. While most foreign religious traditions were expelled, only Confucianism-- at least the Japanese form of it-- was allowed to remain, as the discipline of its relational ethics were reflected in the hierarchical consciousness of the military regime and, to some extent, the samurai.

Mais au dix-septième siècle, le Shinto connut une renaissance marquée. A ce moment, (la période de Tokugawa : 1600-1868), les Japonais furent unifiés par des chefs militaires rigoureux qui ont cherché à isoler le Japon des influences culturelles du monde extérieur. Comme la croyance et les pratiques du Shinto étaient indigènes au Japon, elles reçurent l'appui officiel du gouvernement national. La plupart des traditions religieuses étrangères furent expulsées, mais le confucianisme, dans sa seule forme japonaise, put demeurer parce que la rigueur de son éthique se reflétait dans la conscience hiérarchisée du régime militaire et, dans une certaine mesure, des samouraïs.

In "popular" Western thought about Japan and Shinto (as well as Zen Buddhism, for that matter), there is something of an artificially-constructed connection between the tradition of the samurai and the so-called code of bushido ("the way of the warrior"). Between the Heian (794-1185) and the Tokugawa (1600-1868) periods, the identity of the samurai changed greatly. Furthermore, recent scholarship suggests that the existence of bushido as a formalized "code" or "way" is doubtful.  Bushido is more likely a modern, even romanticized idea that, as late as the nineteenth century, has been imposed upon the past.  Accordingly, samurai and bushido do not have any intrinsic connection with Shinto, although academic texts often present all three of these subjects as reflections of one another.  We will discuss the diverse identities of the samurai and the idea(s) of bushido in further detail in class.

Dans la pensée occidentale "populaire" au sujet du Japon et du Shinto (aussi bien que du bouddhisme de Zen, en la matière), une certaine connexion a été artificiellement construite avec la tradition des samouraïs et le prétendu code du bushido ("la voie du guerrier"). Entre le Heian (794-1185) et périodes de Tokugawa (les 1600-1868), l'identité des samouraïs a considérablement changé. En outre, la connaissance scientifique actuelle suggère que l'existence du bushido en tant qu'un "code" formalisé ou "voie" est assez douteuse. Le Bushido est plus probablement une idée moderne, et même romantique, qui a été tardivement imposée au passé, au dix-neuvième siècle. Les samouraïs et le bushido n'ont donc aucun raccordement intrinsèque avec le Shinto, bien que les textes d'universitaires présentent souvent chacun des trois sujets comme un reflet d'un des autres. Nous verrons ultérieurement  plus en détail les identités diverses des samouraïs et les idéaux du bushido.

By the mid nineteenth century, Japan had been isolated from the world for some three hundred years. In 1853, Japan was introduced to the modern world via Commodore Perry of the United States when he sailed into Tokyo Bay requesting that trade relations be initiated between the two countries. By the end of the nineteenth century, Shinto would again be a religious choice among many, as Japan adapted herself to the pluralistic ways of many Western nations.

Au milieu du dix-neuvième siècle, le Japon avait été isolé du monde pendant environ trois cents ans. En 1853, le Japon fut présenté au monde moderne par l'intermédiaire de commodore Perry des États-unis après qu'il eut navigué dans la baie de Tokyo et demandé que des relations commerciales soient amorcées entre les deux pays. Vers la fin du dix-neuvième siècle, le Shinto demeurait encore un choix religieux possible parmi de nombreux autres car le Japon s'adaptait aux ouvertures pluralistes des diverses nations occidentales.

At the beginning of the Meiji Period that marked the advent of modern Japan (1868-      ), Shinto's ancient union of ritual and government was revitalized as the shrine sites came to be seen as the primary agencies for celebrating and affirming the national life and identity.  Due to Shinto's ancient and long-standing association with the imperial household, the emperor and his family had always been regarded as being of divine origin-- as descendents of Amaterasu, the sun goddess (see below).   But the 19th century revitalization developed into an almost cultic devotion to the emperor and what he represented, i.e., Japan herself.  By the 1920s and 1930s, this cultic devotion came to legitimize the expansionist policies of national imperialism.

Au début de la période de Meiji qui marquait l'arrivée du Japon moderne (1868-), l'union traditionnelle du Shinto rituel et du gouvernement fut revitalisée lorsque les lieux saints furent considérés comme primordiaux pour célébrer et affirmer la vie et l'identité nationales. En raison de l'association antique et durable du Shinto avec la maison impériale, l'empereur et sa famille avait toujours été considérés comme d'origine divine en tant que descendants d'Amaterasu, la déesse du soleil (voir ci-dessous). Mais au 19ème siècle, sa revitalisation se développa en dévotion presque cultuelle à l'empereur et à ce qui il représentait, le Japon même. Au cours des années 20 et des années 30, cette dévotion cultuelle en vint à légitimer les politiques expansionnistes de l'impérialisme national.

During the Second World War in the Pacific, the military leadership of Japan found in Shinto the rationalization for the conquest of East and Southeast Asia.  This radical sense of ultra-nationalism resulted in a horrendous loss of life among both the Japanese soldiers and the Allied soldiers they captured. Prisoners were treated in a barbarous manner, because the Japanese could not begin to understand how one could disgrace himself and his country by allowing himself to be captured. Following Japan's defeat in 1945, the American occupation forces, realizing that Shinto had become such an intrinsic part of Japanese militarism, abolished state support for Shinto and directed the Emperor to issue an official statement declaring that he was not of divine origin.Contemporary/traditional Shinto beliefs and practices are outlined below.

Pendant la deuxième guerre mondiale dans le Pacifique, la suprématie militaire du Japon trouva dans le Shinto la légitimation de la conquête de l'Asie de l'Est et du Sud Est. Cette radicalisation du l'ultranationalisme eut des conséquences mortelles et affreuses pour les soldats japonais et les soldats alliés qu'ils avaient capturés. Des prisonniers ont été traités d'une façon barbare, parce que les Japonais ne pouvaient pas comprendre comment on pouvait se déshonorer avec son pays en se laissant capturer. Après la défaite du Japon en 1945, se rendant compte que le Shinto était vraiment devenu une part intrinsèque du militarisme japonais, les forces américaines d'occupation supprimèrent le soutien d'état au Shinto et ordonnèrent à l'empereur de publier un rapport officiel déclarant qu'il n'était pas d'origine divine. Les croyances et les pratiques du Shinto contemporain et traditionnel sont décrites ci-dessous.

Basic Beliefs and Practices

While Shinto is not defined by a vast array of doctrinal ideas, a fundamental goal or aim of Shinto is the attainment of magokoro, or "true heart," "sincerity."  When one has "true heart," he/she is open to the subtle movements and presence of the spiritual forces known as kami (see below).

One might say that the nature of Shinto belief and practice is threefold:

1- it is nationalistic, in that it expresses reverence for the land of Japan;

2 - it is animistic in that it expresses reverence for nature;

3 - it is spiritualistic, in that it expresses reverence for ancestors.

Croyances et pratiques de base

 Quoique que le Shinto ne soit pas défini par un large choix d'idées doctrinales, le but ou l'objectif fondamental du Shinto est l'accomplissement du magokoro, ou "coeur vrai," ou "sincérité." Quand on a "le coeur vrai,"  on est ouvert à la présence et aux mouvements subtils des forces spirituelles connues sous le nom de kami (voir ci-dessous). L'on pourrait dire que la nature de la croyance et de la pratique en matière de Shinto est triple :

1/ il est nationaliste, parce qu'il exprime la vénération pour la terre du Japon ;
2/ il est animiste parce qu'il exprime la vénération pour la nature ;
3/ il est spiritualiste, parce qu'il exprime la vénération des ancêtres.

Shinto's reverence for the land of Japan (sometimes called "State Shinto") could perhaps be compared to the patriotism that is expressed in the United States through traditional rituals and celebrations associated with Memorial Day, Independence Day or Veteran's Day. Japanese mythology describes the creation of the eight islands of Japan, the Japanese race as a particular people, not in a militant or racist sense, but in terms of cultural identity and historical consciousness. As noted above, the Emperor himself was traditionally regarded as a divine incarnation who embodied direct lineage to Amaterasu, the sun goddess.  In Japanese mythology, Amaterasu is the child of Izanagi and Izanami, the divine creators of the Japanese islands.

La vénération de la terre du Japon (parfois appelé le "Shinto nationaliste") pourrait peut-être être comparée au patriotisme qui est exprimé aux États-unis par des rituels traditionnels et les célébrations liées au Memorial Day, à l'Independance Day, ou au Veteran's Day. La mythologie japonaise décrit la création des huit îles du Japon et de la race japonaise en tant que peuple particulier, non pas dans un sens militant ou raciste, mais en termes d'identité culturelle et de conscience historique. Comme remarqué ci-dessus, l'empereur lui-même a été traditionnellement considéré comme une incarnation divine provenant en ligne directe d'Amaterasu, la déesse du soleil. En mythologie japonaise, Amaterasu est la fille d'Izanagi et d'Izanami, les créateurs divins des îles japonaises.

Shinto's reverence for nature (sometimes called "Sectarian Shinto") is expressed through the acknowledgement and worship of a wide array of kamis. A kami, while loosely referred to as a kind of nature god or spirit, is more accurately understood as a force or energy that is experienced within a particular aspect of nature, such as a mountain, tree or river, or in a specific locale. Kamis pervade the natural world and, over time, particular places in Japan have become revered as sacred pilgrimage sites. Mountains, for example, have traditionally been objects of awe to the Japanese; Mount Fujiyama, a long-recognized symbol of Japan herself, is one of these sacred sites.

La vénération de la nature (parfois appelée "Shinto Sectaire") est exprimée par la reconnaissance et le culte d'un grand nombre de kamis. Le kami est un terme général utilisé pour désigner un genre de dieu ou d'esprit de la nature. Il doit être  plus exactement compris comme une force ou une énergie qui est manifestée dans un aspect particulier de la nature, tel une montagne, un arbre ou un fleuve, ou un lieu spécifique. Les Kamis sont insérés dans le monde normal et, avec le temps, certains endroits particuliers au Japon sont devenus de vénérables lieux sacrés de pèlerinage. Les montagnes, par exemple, ont traditionnellement été des objets menaçants pour les Japonais. Le Mont Fujiyama, un symbole depuis longtemps reconnu comme celui du Japon lui même, est l'un de ces sites sacrés.

Shinto's reverence for ancestors (sometimes called "Domestic Shinto") is family-oriented. Many if not most Japanese homes have a kami-dana, or "spirit shelf," on an interior wall of the house. It usually contains objects or symbols that hold a spiritual significance to that particular family. It will also have some form of a list of the names of the family's ancestors, and perhaps a statue of a patron kami that is associated with the trade or profession practiced in that family. Family members will make daily or weekly offerings of food and drink to the kami or to their ancestors. As a comparison, consider how many people (both European and Asian!) place or hang various objects on the dashboards of their cars, objects that have theological and/or personal significance.

La vénération des ancêtres (parfois appelés "Shinto domestique") est fondée sur la famille. Beaucoup, et même la plupart des maisons japonaises ont un kami-dana, une étagère d'esprits (ou d'âmes), sur un mur intérieur de la maison. Elle contient habituellement les objets ou les symboles qui ont une signification spirituelle pour cette famille particulière. Elle contiendra également une sorte de liste des noms des ancêtres de la famille, et peut-être une statue d'un kami protecteur associé à la profession ou au commerce pratiqué dans cette famille. Les membres feront des offrandes quotidiennes ou hebdomadaires de  nourriture, et ils boiront en révérence au kami ou à leurs ancêtres. Pour comparaison, considérez le nombre de personnes (Européennes et Asiatiques !) qui placent ou accrochent divers objets sur les tableaux de bord de leurs voitures, (objets qui ont une signification théologique et/ou personnelle).

Shinto Shrines

Overall, shrine visitation pervades Shinto practice. Some of these shrines are associated with the kami of various natural sites, while others have more specific meaning, such as the national shrine at Ise, the home of the sun goddess Amaterasu. Since as early as the fourth century CE, it was held that the emperors themselves embodied direct ancestral lineage to Amaterasu. From 1868 until 1945 in particular, Shinto was focused sharply on Ise as the spiritual center of this "emperor cult." Even though the emperor repudiated his divinity in 1945, this shrine remains as a historically significant pilgrimage site.

Les lieux saints du Shinto

De façon générale, la visite de lieux saints constitue une pratique courante du Shinto. Certains de ces lieux sont associés au kami de divers sites naturels, alors que d'autres ont une signification plus spécifique, telle que le site national "Ise", la maison de la déesse  du soleil, Amaterasu. Dès le quatrième siècle, il était établi que les empereurs eux-mêmes incarnaient la lignée héréditaire directe d'Amaterasu. De 1868 jusqu'en 1945 en particulier, le Shinto a été étroitement centré sur Ise comme centre spirituel de ce "culte de l'empereur". Quoique l'empereur ait nié sa divinité en 1945, le site a conservé sa signification historique justificative des pèlerinages.

Today, shrine visitation is generally more personal and less "national" in nature. Some shrines are dedicated to those who work within a specific field or profession. It may be the home of a "patron" kami. People will visit particular shrines prior to taking long journeys, prior to academic exams, at the outset of a new business, at the birth of a new child, etc. Or, as part of a tourist group, one may simply visit a prominent shrine while on a summer holiday.

Aujourd'hui, la visite d'un lieu saint est généralement plus personnelle et de nature moins "nationaliste". Quelques sites sont  spécifiquement dédiés à ceux qui exercent dans une profession ou un champ particuliers. Ce peut être la maison d'un "kami protecteur". Les gens visitent ces lieux saints particuliers avant d'entreprendre de longs voyages, avant des examens universitaire, au lancement d'affaires nouvelles, à la naissance d'un enfant, etc.. Au sein d'un groupe de touristes, on peut simplement visiter un tel site important pendant les vacances d'été.

New Year's Day is also an important time for shrine visitation. Protective talismans, amulets, etc. that were obtained from a given shrine during the course of the previous year are returned to the shrine and burned. In turn, the pilgrim will receive new ones; these will most likely be taken home and placed on one's kami-dana in order to ensure a prosperous and healthful new year.

Le jour du nouvel an est également un moment privilégié pour visiter les lieux saints. Des talismans protecteurs, des amulettes obtenus sur un site l'année précédente, y sont ramenés et brûlés. En retour, le pèlerin en recevra de nouveaux qui seront très probablement emmenés à la maison et placés sur son kami-dana afin d'assurer une nouvelle année favorable et prospère.

Important Terms to Remember

Amaterasu
Bushido (what is is and what it isn't!)
Kami
Kami-dana
Kami-no-michi
Kojiki
Shinto (State, Sectarian, Domestic)

Termes importants à mémoriser

Amaterasu
Bushido (ce qu'il est et ce qu'iln'est pas!)
Kami
Kami-dana
Kami-no-michi
Kojiki
Shinto (Nationaliste, Sectaire, Domestique)

Discussion Questions

1. What comparisons can you make between concepts that are central to Shinto belief/practice and ideas that we have previously discussed in relation to a) primal religious traditions, and b) Chinese religious traditions?

2. Historically, Shinto has had its "bad moments." To what is this referring? In what ways are such "moments" similar to contempoprary socio-political and/or religious trends that have surfaced in the United States in the late 20th century

 

Questions et discussions

1. Quelles comparaisons peut-on faire entre les concepts qui sont au centre des croyances et pratiques shintoïstes, et les idées précédemment discutées en relation avec les traditions religieuses premières, et avec les traditions religieuses chinoises ?

2. Historiquement, le Shinto a eu ses "mauvais moments." A quoi cela se réfère-t-il ? De quelle manière, de tels "moments" peuvent-ils ressembler aux tendances contemporaines, sociopolitiques et/ou religieuses, qui sont apparues aux États-unis vers la fin du 20ème siècle ?

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