|
L’histoire du roi des
oiseaux
D’après le poète soufi persan Farid
Al-Din Attar |
Cette vieille histoire
d’oiseaux est le court résumé textuel d'une interprétation
personnelle très actualisée d’une œuvre du
poète persan Farid Al-DinAttar. Ecrite au
12ème siècle, elle est connue sous
l’appellation « La conférence des
oiseaux ».
Attar expose la doctrine soufi selon
laquelle Dieu n'est pas extérieur ou en
dehors de l'univers, mais Il est plutôt la
totalité de l'existence. L'oiseau est ici
le symbole de l’homme qui est capable de
quitter la terre vers le ciel, puis d'y
revenir.
Même si cette révélation
est apparemment proche de la notion
occidentale du panthéisme, l'idée de Dieu
transcendant est une idée intrinsèque à la
plupart des interprétations du soufisme,
qui remonte aux racines de l'islam et peut
encore être retrouvée à travers le Coran. |
La Conférence des Oiseaux
est l'histoire d'une bande de trente mille
oiseaux pèlerins partant sous la conduite
d'une huppe fasciée à la recherche du Simurgh, leur roi. Les oiseaux
pèlerins doivent
traverser sept vallées dangereuses pour trouver Simurgh. Ce sont les étapes par lesquelles
les soufis peuvent atteindre la vraie
nature de Dieu.
Le texte relate les
hésitations, et les incertitudes des
oiseaux. Un à un, ils refusent le voyage,
chacun offrant une excuse, incapable d’en
supporter les épreuves. Beaucoup vont
cependant partir et périront. Mais un seul
sur mille saura terminer le chemin et
découvrira enfin l’ineffable et ultime
secret de l’existence et de la vie.
|
Cet ouvrage est une
interprétation personnelle très actualisée
et très condensée de l'œuvre de Farid
Al-DinAttar, un très important recueil de
poèmes a été publié en 1177. Cette
allégorie masnavi d'un
cheikh ou maître soufi conduisant ses
élèves à l'illumination, est
originellement constituée de
4.500 vers dits
distiques.
L'essentiel des sentences
mises ici en évidence sont empruntées
littéralement au texte originel. |
|
|